Je tiens à insister sur la disparition et l'affaiblissement de structures qui avaient montré jusqu'à présent leur pertinence et leur importance dans le domaine de l'éducation populaire, de la promotion de la personne humaine et du développement du lien social : les CREPS. Ils auraient certes mérité un toilettage, mais pas une disparition programmée. Car il n'est pas anodin de relever que l'appellation « centre régional d'éducation populaire et de sport » sera bientôt remplacée par celle de « centre de ressources, d'expertise et de performance sportive ».
Je regrette également la disparition de l'échelon départemental de la direction de la jeunesse et des sports : nous passons d'une structure clairement identifiée à une direction globalisée, où l'on perçoit mal la place laissée au sport.
Je regrette enfin la diminution du budget des parcours d'animation sport (PAS), mis en oeuvre en 2006. Ceux-ci permettent à des jeunes issus des zones urbaines sensibles d'acquérir une formation qualifiante pour accéder à un véritable emploi dans le champ du sport et de l'animation. Or nous en avons bien besoin aujourd'hui.