C'est J.-P. Morgan qui a créé des techniques dérivées afin de contourner un certain nombre d'obligations. Nous avons eu ensuite la faiblesse, en dérégulant, d'accepter que des titrisations ne soient pas intégralement reprises dans les bilans et d'autoriser l'assurance de la part minimale des risques à l'American International Group (AIG). Nous avons à la fois régulé et dérégulé. N'oublions pas que l'extension du marché des euros-dollars naquit naguère de la régulation Q sur la rémunération des livrets bancaires aux États-Unis.