Monsieur Brottes, vous me permettrez de saluer les propos « dauphinois », que vous avez tenus. Si je puis me permettre, pour un propos dauphinois, il était plutôt gratiné. (Rires sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire. – Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
Je crois percevoir une certaine forme d'amertume que le petit train de La Mure n'entre pas dans les dispositions de ce texte. Je souhaite néanmoins, après ce sourire, regretter, comme le président de la commission spéciale, que vous ayez cru devoir faire référence à des passés historiques qui n'honorent pas nécessairement notre pays. Mais je sais que, tant sur les bancs de la majorité que sur ceux de l'opposition, personne ne songe ici à tuer les libertés fondamentales. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Vous avez développé, monsieur Brottes, trois types d'arguments. Premièrement, ce texte porterait atteinte aux libertés publiques. Deuxièmement, il constituerait une forme de supercherie électorale. Troisièmement, il représenterait un danger.