Pour notre part, nous sommes favorables à la continuité du service public. (« Ah ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Quant à vous, de grâce, ne cherchez pas à vous refaire une virginité sur ce sujet après avoir organisé le démantèlement de La Poste, d'EDF ou de GDF, et supprimé massivement des crédits ! N'avez-vous pas, monsieur le rapporteur du budget des transports Mariton, supprimé purement et simplement en 2003 et 2004 les lignes budgétaires de subventions dédiées au cofinancement par 1'État des transports en commun dans les agglomérations ? Puis, vous avez porté le coup de grâce en privatisant les autoroutes : l'État a décidé de renoncer à près de 40 milliards, destinés prioritairement aux déplacements et aux transports, pour encaisser en une seule fois une recette presque trois fois inférieure.