Monsieur le ministre, avec tout le respect que je dois à vos talents d'orateur, à votre capacité d'expliquer avec pédagogie, douceur et enthousiasme, les dispositions les plus rétrogrades, les plus injustes qui soient, le remède que vous proposez, acte après acte, est bien pire que le mal.
Chacun se souviendra des augmentations d'honoraires que vous avez accordées et qui devront être compensées par toujours moins de remboursement des soins, objet même des fameuses « franchises » à la charge des malades.
Chacun va découvrir les charmes de la TVA antisociale – puisqu'elle coûtera proportionnellement plus cher au plus pauvres – qui va compenser l'absence de contributions sociales sur les heures supplémentaires, celles que ne feront que les salariés autorisés à en faire. Les autres se sentiront bernés ou resteront chômeurs.