Depuis que cette crise a commencé, monsieur le député, nous avons eu avec tous les acteurs de terrain une obsession, nous battre pour éviter que les jeunes ne soient les premières victimes de la crise, et nous l'avons d'ailleurs fait parfois avec les régions, j'y reviendrai.
Avec Marc-Philippe Daubresse, notre obsession a été d'éviter les fausses solutions, celles qui, par le passé, consistaient, dans les crises, à encourager nos jeunes à rester inutilement sur les bancs de la faculté pour les sortir des statistiques du chômage.
Nous avons au contraire tout mis en oeuvre pour trouver des solutions professionnalisantes comme l'alternance ou des partenariats avec des métiers qui embauchent et des filières telles que l'assurance. Je pense aussi aux métiers de commerciaux, ou aux professions de la santé, avec lesquelles nous avons passé des partenariats pour qu'on donne leur chance aussi à des jeunes sans expérience, car on sait que c'est souvent un barrage.
Depuis un an, le taux de chômage des moins de vingt-cinq ans a reculé, et il a commencé à reculer avant le taux général. La baisse est aujourd'hui de près de 2 %.