Monsieur le Premier ministre, alors que ceux qui ont la responsabilité de décider et d'agir se sont engagés pour sauver notre régime de retraite, après une période de dialogue et de communication et en acceptant des évolutions notoires dans le cadre du débat parlementaire, certains refusent les règles du jeu démocratique. Cette situation me fait dire : « J'ai mal à la France » ! (« Oh ! » sur les bancs du groupe GDR)
Cette France des Lumières qui était regardée et qui, aujourd'hui, n'est plus comprise.
Cette France qui ne prend pas conscience que le centre de gravité du monde s'est déplacé de l'Europe vers l'Atlantique Nord au XXe siècle et se situe aujourd'hui en Asie et dans les pays dits émergents.
Cette France conservatrice qui, en s'accrochant à ses acquis, croit préparer l'avenir sans voir la marche en avant du reste du monde.
Cette France qui fait peur à sa jeunesse, qui, elle, ne voit plus son avenir qu'à Toronto ou en Chine. (Exclamations sur les bancs du groupe GDR.)