On voit bien les difficultés que constituent, d'une part, les contraintes budgétaires et, d'autre part, la construction de l'Europe de la défense. Je voudrais vous interroger sur les investissements d'avenir et le grand emprunt. Certaines technologies ont une importance capitale, comme l'ont montré, par exemple, les difficultés de fabrication de l'A400M. Il faut donc investir sur des briques technologiques, qui deviennent de plus en plus duales. Si le grand emprunt a une dimension plus civile que militaire, avez-vous réfléchi au sein du ministère de la défense à des projets qui pourraient porter cette dualité, à l'exemple des radars ou des drones, également utiles en matière de détection ou de sécurité civile ? Pourra-t-on financer certains de ces projets avec le grand emprunt ?