Bien sûr ! Ce n'est pas parce que les comptes d'un hôpital sont à l'équilibre que les soins qui y sont dispensés ne seraient pas de qualité ! À l'inverse, cet équilibre préserve ses capacités d'investissement et de modernisation, ce dont les établissements en déficit sont incapables.
Enfin, pour les hôpitaux locaux, le passage à la tarification à l'activité n'est prévu qu'en 2012. Leur situation financière est globalement saine, avec un excédent global de 24 millions d'euros en 2009, supérieur à celui constaté en 2008. Cela n'empêche pas la persistance de difficultés locales, mais cette évolution favorable montre que le déficit n'est pas une fatalité, et nous invite à être rigoureux.