M. Baguet a insisté sur la notion de fréquence maîtresse, mais nous sommes au bout de l'exercice FM. Depuis 2006, le CSA a dégagé –souvent par le jeu de l'isofréquence – 1 300 fréquences supplémentaires, afin de développer de façon plus équitable la radio sur l'ensemble du territoire, de promouvoir des médias plus divers et de lutter contre l'uniformisation. Mais il faut en être conscient : notre paysage radiophonique est sans équivalent dans le monde, par sa densité – 7 500 fréquences – comme par la variété de ses opérateurs. Une telle situation est fragile.
Deux appels généraux à candidatures restent à effectuer avant la fin de l'année. Après quoi, sans une relève de la RNT, le paysage radiophonique sera figé pour quinze ans dans toutes ses inégalités territoriales.