Vous avez souligné, monsieur le président, la fragilité économique de l'audiovisuel français. Il convient de rappeler à nos collègues socialistes, et notamment à M. Montebourg, que nos deux grands groupes privés de télévision gratuite sont des nains par rapport à d'autres groupes audiovisuels en Europe et dans le monde. Nous avons donc intérêt à ce qu'ils se développent.
La télévision a un rôle essentiel à jouer en faveur de l'information politique et générale, qui sert notre démocratie. Or, on observe plusieurs évolutions en ce domaine : alors que M6 est passé à un journal télévisé quotidien, ce qui est plutôt positif, Canal + s'interroge sur le maintien de I-Télévision.
Par ailleurs, où en est le projet Orange sport ?
Comptez-vous poursuivre la recherche d'une fréquence maîtresse en matière de radio ? Dans certains coins de France, on continue à recevoir dix fois France Inter et jamais Europe 1 ni RTL.
Pouvez-vous également nous parler de la télévision mobile personnelle ?
Enfin, et comme pour les retraites, je serais très étonné que nos collègues socialistes reviennent sur la procédure de désignation du président de France Télévisions le jour où ils reviendront au pouvoir.