Il s'agit là de la définition des missions d'intérêt général. C'est un sujet juridiquement complexe parce qu'il y a deux écoles. Certains souhaitent en effet définir ces missions de la manière la plus précise possible, ce qui risque d'en restreindre le périmètre et s'avère difficile au plan du droit ; d'autres, au contraire, notamment vis-à-vis de Bruxelles, proposent une définition plus large et ouverte, juridiquement solide et plus confortable. Naturellement, je préfère la seconde définition, parce qu'elle présente plus d'intérêt pour tout le monde ; les personnels y sont d'ailleurs plus favorables car la notion de rentabilité entre moins en ligne de compte ; la couverture internationale, la diversité des langues, des formes de production sont des éléments qui participent des missions d'intérêt général et qui ne sont pas couverts par les clients.