Mon rappel au règlement se fonde sur le même article que celui que vient d'utiliser Jean-Marc Ayrault.
Tout d'abord, comme vous venez de l'indiquer, monsieur le président, je souligne que la défense des droits du Parlement commence par le respect de la Constitution. Il n'y a donc pas lieu de débattre d'un amendement inconstitutionnel. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Ensuite, monsieur Ayrault, quoi que vous veniez de dire, je constate qu'il nous reste un très, très grand nombre d'amendements à examiner. Parmi eux, certains – car, malheureusement, ils n'ont pas tous été déclarés inconstitutionnels (Vives protestations sur les bancs des groupes SRC) –, relèvent de l'obstruction la plus grotesque. (Mêmes mouvements.) Le théâtre va donc reprendre !
Vous vous inquiétiez du sort d'un amendement visant à donner à la majorité et à l'opposition le même temps de parole lors des questions au Gouvernement. Vous regrettez qu'il n'ait pas été déclaré recevable. Or, même si c'est le cas, la majorité est favorable à cette disposition, ce qui démontre que nous sommes ouverts. Toutefois, nous avons bien conscience que le cinéma vient seulement de commencer – je le dis à mes amis députés de la majorité. (Protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Nous allons en avoir pour un certain temps, mais nous ne lâcherons rien parce que c'est l'intérêt de la République ! (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)