Je ne suis pas très fier de cette image. Il me semble que le film que nous diffusons sur Internet depuis hier matin, et a déjà eu plus de 35 000 spectateurs, illustre ce que nous ne voulons plus voir au Parlement français. La défense du statu quo que vous avez entreprise, monsieur Ayrault, me surprend beaucoup.
En d'autres temps, quand vous étiez dans la majorité, n'avez-vous pas défendu la thèse inverse ? Il y a dix ou vingt mois, votre homologue au Sénat, Jean-Pierre Bel, a remis à Mme Royal un rapport préconisant des dispositions bien plus dures que celles que nous défendons.
La vérité, c'est que le discours que vous venez de prononcer, l'attitude que vous commencez à adopter, c'est un remake du théâtre d'ombres habituel, dans lequel on veut faire croire, en se drapant dans sa dignité, qu'il est porté atteinte aux libertés. Je récuse ce procès d'intention, et nous le ferons de la première à la dernière minute de la discussion de ce texte. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Jamais je ne laisserai dire que nous portons atteinte au Parlement, alors que notre seul objectif est de le mettre à son juste niveau,…