J'ajoute aux arguments de M. Goulard que, comme nous l'avons relevé tout à l'heure à propos de la directive de Solvabilité II et de Bâle III, il sera de plus en plus difficile d'obtenir des fonds propres : mécaniquement, la croissance des entreprises sera de plus en plus largement financée par l'endettement. Ainsi, si nous fixions des seuils, nous serions constamment obligés de les modifier. Renoncer au dispositif actuel reviendrait à nous priver d'un vrai soutien à la croissance des entreprises françaises. Or, on observe que, lorsque le management des entreprises sous LBO est de culture française, ces opérations profitent, directement ou indirectement, à la croissance nationale.