Non seulement la démocratie sociale est en panne dans notre pays – on le voit avec le conflit des retraites : le Gouvernement s'est fourvoyé dans une impasse dont personne ne sait pas comment il sortira, il prend un risque majeur de blocage, d'affrontement, dont il en assume seul la responsabilité –, mais, en plus, à l'Assemblée nationale on ne respecte même pas les députés de la nation. C'est le sens de l'annonce que vous venez de faire, monsieur le ministre des relations avec le Parlement. On pourrait imaginer que vous en soyez le défenseur. Pas du tout ! Comme les autres ministres, vous êtes là pour exécuter les consignes.
Je vous ai écouté avec attention. Sur le fond, il y a pourtant de quoi débattre, puis voter. Vous avez rappelé l'engagement de Nicolas Sarkozy pour une République irréprochable. Nous sommes loin de la République irréprochable, la République de la démocratie parlementaire, de la démocratie sociale.
Et pour ce qui est de l'actualité récente, vous venez de nous accuser d'avoir porté atteinte à l'honneur de M. Woerth. Nous n'avons pas porté atteinte à l'honneur de M. Woerth…