Un jeudi soir enfin, une ou deux semaines plus tard – à l'approche de Noël pour le projet sur l'audiovisuel –, les députés de l'opposition commencent à être fatigués, et on décide alors, dans un couloir, d'accélérer la cadence. Si nos discussions s'y prêtent, je vous fournirai les tristes statistiques, mais sachez qu'alors, dans les dernières heures du débat, l'Assemblée discute de 50, 100 ou 200 amendements à l'heure, ce qui signifie qu'elle ne fait plus son travail parlementaire et qu'il n'est plus débattu d'aucune des difficultés soulevées par les auteurs des amendements, parce que l'on a perdu un temps précieux en jeux de rôles et en utilisations abusives du règlement.