Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, chers collègues, je voudrais tout d'abord saluer au nom des députés écologistes l'initiative du groupe socialiste.
C'est un triste aveu de ce qu'est devenue la République dans notre pays que d'être obligé d'intituler une proposition de loi : « Pour une République décente ». C'est un titre qui en dit long sur la situation politique actuelle.
Quant à vous, monsieur le ministre, vous avez choisi de faire référence à la promesse faite par le président Sarkozy d'une « République irréprochable ». Étant donné ce qu'est l'éthique politique dans notre pays, franchement, à votre place, je m'en serais abstenu. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Pour notre part, nous souhaiterions, plus simplement et plus modestement, une République transparente.