Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des lois, monsieur le rapporteur, mesdames et messieurs, chers collègues, permettez-moi tout d'abord de revenir sur certains propos que vient de tenir le ministre.
Monsieur le ministre, vous avez suggéré que modifier la Constitution serait réservé à certains. Mais, en défendant aujourd'hui une proposition visant à modifier certaines de ses dispositions, nous faisons usage des droits du Parlement. Ce n'est pas un crime que de vouloir modifier la Constitution, sans quoi de lourdes charges pèseraient sur le Président de la République.