Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, ce projet de loi d'accélération des programmes d'investissement et de construction, sous des intitulés pleins de promesses, ressemble davantage, quand on y regarde de près, à un cache-misère (Exclamations sur quelques bancs du groupe UMP), ces misères inavouables dont vous rêviez et qui, à la faveur de la crise, sont aujourd'hui parées de mille vertus – sachant que dans votre camp, chers collègues, la vertu du plus fort est toujours la meilleure. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe SRC.)
Ce projet autorise donc l'accélération de la vitesse dans certains domaines bien circonscrits, mais il autorise aussi – soyons clairs – tous les excès en supprimant tous les radars.