, a alors présenté les activités de l'Agence relatives au prélèvement et à la greffe d'organes. Elle a regretté qu'après plusieurs années de forte hausse, les prélèvements stagnent de nouveau. Elle a expliqué que sur les 3 000 sujets en état de mort encéphalique recensés en 2009, seulement 50 % avaient pu faire l'objet d'un prélèvement et a souligné l'important taux d'opposition (32,3 %), contre seulement 15 % en Espagne. Elle a également constaté que les taux de prélèvement variaient considérablement selon les régions, allant de 8 dons par million d'habitants à 39 dons par million d'habitants. Elle en a donc conclu que la faible performance de la France en matière de dons d'organes et les différences régionales constatées étaient certainement liées à des problèmes d'organisation dans la chaîne du prélèvement et qu'un travail intense de collaboration avec les hôpitaux et les centres d'accueil concernés devait être mené pour améliorer ces résultats.