Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, c'est dans le cadre du plan présenté par le Président de la République le 4 décembre dernier à Douai que le projet de loi pour l'accélération des programmes de construction et d'investissement publics et privés entend répondre à une crise qui n'est pas seulement nationale, mais bien mondiale.
Avec 26 milliards d'euros mobilisés par l'État pour la mise en oeuvre de ce plan de relance, auxquels il convient d'ajouter les mesures engagées par le Gouvernement depuis le début de la crise financière, ce sont au total 65 milliards d'euros qui vont être injectés dans notre économie.
Nous devons agir vite. C'est essentiel pour nos entreprises, pour l'emploi, pour notre pays. Le choix du Gouvernement est clair. Il ne s'agit pas de favoriser une relance de court terme contradictoire avec des objectifs de long terme. Il s'agit, bien au contraire, de porter notre effort prioritairement sur l'investissement, qu'il s'agisse de grands équipements, de programmes routiers et ferroviaires, de l'industrie – notamment l'industrie automobile, qui occupe 10 % des actifs –, ou encore du bâtiment.
J'observe d'ailleurs que ces orientations semblent être approuvées par l'opposition, puisque le principal, voire l'unique, reproche qu'elle formule est de ne pas en faire assez. Vous me permettrez donc de me réjouir du fait que, dans une situation aussi difficile, nous puissions avoir des objectifs communs.