La réforme que nous menons ne change rien pour les victimes de l'amiante. Ainsi, les personnes atteintes par ces maladies graves et très difficiles à supporter pourront évidemment continuer de partir à la retraite très tôt, ou, bien sûr, au moment où ils sont malades.
Quant aux personnes qui ont été exposées à l'amiante dans des établissements dont la liste est fixée par décret – mais vous le savez –, elles pourront naturellement continuer elles aussi de prendre leur retraite plus tôt.
Nous l'avons dit aux associations concernées, qui sont, je crois satisfaites ; nous avons su rassurer les victimes de l'amiante. (Exclamations sur les bancs du groupe GDR.) Monsieur le député, le Gouvernement n'a nulle intention de changer quoi que ce soit à ces dispositifs.
Je profite de l'occasion pour vous indiquer que nous présenterons au Parlement une autre mesure favorable aux victimes de l'amiante dans le cadre du prochain PLFSS : nous porterons de quatre à dix ans la durée de la prescription des actions devant le Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)