Parce que vous avez choisi de rester « droit dans vos bottes », vous êtes entièrement responsable de cette situation.
Nos concitoyens ont compris que votre projet non seulement était injuste mais qu'il demandait toujours aux mêmes de faire un effort pendant qu'une petite minorité continue de se goinfrer de milliards d'euros. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR et sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
Devant la prise de conscience de tout un pays, votre surdité et vos arrogantes certitudes confinent au mépris. Après avoir usé d'arguments qui ne trompent plus personne, il vous en reste un : l'alibi de la crise. Mais alors, si c'est la crise qui rend urgent de traiter la question des retraites, il faut faire payer ceux qui en sont responsables (Mêmes mouvements) : les marchés financiers, les spéculateurs, ceux qui étranglent l'emploi et les revenus du travail pour se payer des rendements financiers de huit, neuf, dix fois le taux de l'inflation.