Il faut remédier à cette situation en consacrant à l'hôpital public des moyens supplémentaires. C'est ce que fait le Gouvernement, puisque, malgré la crise, il a décidé d'augmenter les dépenses de l'hôpital public de 3,1 %, soit bien plus que l'accroissement de la richesse nationale. Par ailleurs, il ne faut pas oublier le plan d'investissement de 10 milliards d'euros sur quatre ans, ce qui est tout à fait considérable. En outre, le plan de relance nous permettra une rénovation accélérée de nos hôpitaux psychiatriques.
Des moyens nouveaux seront donc injectés dans l'hôpital public. Mais une profonde réorganisation est nécessaire. Vous avez souligné que la mauvaise organisation des soins ambulatoires affectait directement les services des urgences. Je partage pleinement votre diagnostic.