Je ne pense pas que l'objet de cet amendement soit de préjuger de la séparation ou non des activités, mais cette réflexion est nécessaire car elle existe depuis longtemps aux États-Unis.
On a un peu trop tendance à considérer que les difficultés sont venues seulement des banques américaines et des marchés américains et que l'Europe est un peu en dehors de ces contingences. Or je rappelle qu'un certain nombre de banques européennes ont été confrontées à de graves difficultés, voire ont disparu pendant la crise financière, et que certaines comptent peut-être encore dans leur bilan une part importante de ce que l'on appelle des actifs toxiques.
Il n'est donc pas inutile d'engager une réflexion sur ce point et il est important que le Parlement y soit mieux associé. À défaut que le Gouvernement remette un rapport, peut-être pourrait-on, au moins, avoir un rapport parlementaire.