Quelle rupture !
L'alinéa suivant n'est pas mal non plus : « Exercer leur activité, dans les limites autorisées par leur statut, avec la compétence, le soin et la diligence qui s'imposent au mieux des intérêts de leurs clients, afin de leur proposer une offre de services adaptée et proportionnée à leurs besoins et à leurs objectifs ».
Des phrases de ce genre – et je pourrais les multiplier – valaient vraiment la peine que nous nous réunissions un lundi en fin d'après-midi. Et vous présentez ce texte comme une rupture avec les pratiques antérieures !
J'en viens à ma conclusion, madame la ministre, car je sens Mme la présidente bouillir à l'idée de devoir faire un premier rappel à l'ordre à un orateur un peu long. (Sourires.)
Ma conclusion sera double.
Premièrement, à quoi est-ce que tout cela sert ? En effet, finalement, ce que vous faites, c'est valider le fait qu'il y a une économie financière qui fonctionne dans une bulle et qui brasse beaucoup d'argent. Certains en gagnent et d'autres en perdent, ce qui est en général la loi du genre, sauf si l'on gonfle ou dégonfle la bulle. Or cet argent vient de la production industrielle, qui existe encore – quoique de moins en moins, certes – dans notre pays.