Cet amendement propose de rétablir l'article avec la rédaction suivante : « Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 31 décembre 2010, un rapport détaillant la possibilité de répercuter sur les banques européennes le coût de la crise financière ». Les Suédois l'ont fait. Quant à Barack Obama, il vise à imposer aux banques de Wall Street une taxe qui devrait rapporter jusqu'à 117 milliards de dollars à long terme.
Avant d'examiner ce texte, nous ne pouvions imaginer que le jugement de l'affaire Kerviel démontrerait qu'un homme seul dans une banque peut engager 50 milliards d'euros sans que personne n'en soit informé ! Cela apporte de l'eau à mon moulin, s'il en était besoin. Nous savions que les banques se moquaient de nous, désormais les juges s'y mettent aussi...
Pour responsabiliser cette chaîne, il serait intéressant de réfléchir à la possibilité de mettre les banques devant leurs responsabilités – je rappelle que pendant la crise, elles ont demandé aux contribuables de prendre leurs responsabilités, ce qu'ils ont fait. Nous découvrons aujourd'hui qu'il existe des ententes sur un certain nombre de sujets. Le Parlement doit disposer de toutes les informations nécessaires pour faire face aux prochaines crises, qui ne manqueront pas de survenir.