Je voudrais, pour conclure, dire que les États parties doivent prendre, conformément à l'article 35 de la Convention internationale des droits de l'enfant, « toutes les mesures appropriées pour empêcher » ces trafics.
Enfin, puisque rien ne semble s'opposer, en vertu des droits de l'enfant, à l'approbation de cette convention, je voudrais rendre hommage aux services sociaux et aux associations qui luttent inlassablement pour sauver ces mineurs et leur permettre d'échapper au malheur qui les a frappés quand leur a été délivré ce que la journaliste Célhia de Lavarène, spécialiste des questions de trafic des êtres humains, appelait « un visa pour l'enfer ». Puissions-nous leur faciliter aujourd'hui l'accès à un visa pour l'espoir. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe SRC.)