Mes chers collègues, en tant que président de la commission des affaires étrangères, je vous invite à rejeter cette motion de rejet préalable.
Monsieur Mamère, je ne doute pas de votre bonne foi. J'ai bien écouté votre analyse de ce projet de loi : je la respecte, mais je ne la partage absolument pas. Je veux m'en expliquer.
Depuis que la navette parlementaire a commencé, nous avons eu le temps de nous familiariser avec le sujet traité par le projet de loi, qui est à la fois très complexe et extrêmement grave. Il ne faut pas faire d'amalgame avec la situation des Roms en général, car ce texte aborde uniquement la question des mineurs étrangers isolés de quatorze ou quinze ans…