Pouvez-vous dans un premier temps nous rappeler, compte tenu de l'accroissement des missions de l'INA, quels sont vos principaux clients : les radio et télédiffuseurs évidemment, mais peut-être aussi des universitaires, des scientifiques, des personnes privées et des maisons de production ? Certains de ces clients critiquent d'ailleurs le coût élevé de vos produits et prestations. Quelles réponses pouvez-vous apporter à cette critique ?
Deuxièmement, s'agissant de la sauvegarde du patrimoine, une fois la numérisation effectuée, peut-on considérer que les archives sont sauvegardées ou continue-t-on à effectuer une sauvegarde sur des pellicules chimiques ? Quelle est d'ailleurs la durée de vie de la numérisation ?
Troisièmement, vous dites vouloir produire et éditer des produits pour tous les supports. Cela signifie-t-il que l'INA deviendra un jour un producteur de programmes ? À cet égard, peut-être pourriez-vous proposer des programmes sur la mémoire, notamment en 2012, à l'occasion de la célébration du cinquantenaire des indépendances africaines.
Quatrième point : vous avez des projets de coopération avec l'audiovisuel extérieur de la France (AEF) qui a du mal à trouver sa propre cohérence. Pouvez-vous nous confirmer que l'INA a vraiment le souhait de participer au développement de l'image, du son, de la culture et de la langue française à l'étranger ?
Enfin, compte tenu de l'explosion de l'utilisation de l'image, comment allez-vous pouvoir relever le défi quantitatif de sauvegarde d'un nombre exponentiel d'images ? Que doit-on impérativement sauvegarder ? Que peut-on se permettre d'abandonner ?