Madame Aurillac a raison : je vais voter ce texte bien qu'il soit insuffisant dans la lutte contre les réseaux criminels. Ceux-ci sont parfaitement connus ; on sait que certaines familles se « débarrassent » volontiers d'enfants contre rétribution, que ces enfants sont ensuite entraînés à voler et que tout l'argent ainsi collecté remonte aux chefs de réseaux, dénommés « bachi-boula ». Ces derniers se font construire de véritables palais au vu et au su de tous, par exemple dans la région de Cluj. Il faut arriver à faire coopérer le gouvernement roumain dans la lutte contre ces réseaux et leurs chefs, faute de quoi toute politique de retour dans le pays d'origine sera vaine. Emir Kusturica, dans son film Le temps des gitans, avait fort bien décrit ce phénomène à propos de l'ex-Yougoslavie.