Les règles de l'OMC me paraissent assez déshumanisées. Elles permettent que les produits agricoles fassent l'objet de spéculations constantes qui exposent, en Afrique, l'agriculture vivrière à la concurrence des produits européens ou américains, ce qui aggrave les risques alimentaires. Lors des émeutes de la faim, la bourse de Chicago a spéculé de manière indécente sur les produits agricoles. Ceux-ci ne peuvent-ils pas faire l'objet d'une qualification qui leur permettrait d'échapper aux règles de l'OMC ? Actuellement, celles-ci les placent en effet sur le même plan que les produits industriels ou les marchandises. Si j'ai la faiblesse de penser que les élus ont encore du coeur, je me demande quelle place tient la conscience humaine dans les règles de l'OMC, particulièrement dans ce domaine.