Dans ma circonscription, qui est la plus industrielle de France, je vois chaque semaine des emplois disparaître et des usines être délocalisées au Maroc, en Afrique noire ou en Europe de l'Est. À mon sens, les règles internationales contribuent à cette situation, qui provient aussi de ce que les investisseurs occidentaux escomptent désormais des taux de profit à deux chiffres. Je déplore l'absence de régulation de l'OMC ou du FMI dans ce domaine.
Vous avez fait allusion à la facture carbone. Quelle est votre analyse de l'avenir du commerce international et du « surcoût » que représente le transport des marchandises ? La prise en compte de ce surcoût ne pourrait-elle conduire à rapprocher des consommateurs les usines et les emplois ?