Dans votre discours à New York comme aujourd'hui, vous avez fait preuve d'un optimisme raisonné. « Bon élève, peut mieux faire », dites-vous en substance. Mais pourriez-vous expliciter la deuxième partie de cette appréciation ? Chacun convient que le cycle de Doha n'a pas abouti, mais peut-on véritablement s'en plaindre ?
Par ailleurs, le lien est-il si évident entre le commerce international des pays émergents et les Objectifs du millénaire que sont l'éradication de la pauvreté et le développement ? La situation est, pour le moins, très variable d'une région à l'autre ; les accords de partenariat économique conclus avec l'Afrique sont loin d'aller dans le bon sens. Envisagez-vous, sinon une remise en cause, du moins une refondation des règles de l'OMC, afin qu'elles permettent véritablement d'atteindre les Objectifs du millénaire ?