Personne n'a ici le monopole des témoignages de victimes de l'amiante, mais il convient de rappeler que ce drame intervient, dans les départements du Nord, après celui de la silicose. Je souhaiterais insister pour ma part sur la proposition n° 6 du rapport d'information et sur l'élaboration du cahier des charges à définir en matière de dépistage et de suivi des pathologies des personnes ayant été exposées à l'amiante. Il devrait systématiquement comporter comme examen de base un scanner thoracique car les performances sont très supérieures à l'examen radiographique classique, même si la Haute Autorité de santé en relativise le bénéfice. Il peut ensuite conduire à des examens plus élaborés, par imagerie par résonance magnétique (IRM) par exemple. Il est donc vraiment nécessaire d'actualiser, dans un délai de six mois, comme le prévoit la proposition, les conclusions de la conférence de consensus de 1999 sur le protocole de suivi médical.