Nous sommes, comme tous les régulateurs, financés par un système de contribution de la part des professionnels, comme les sociétés de gestion, et par des prélèvements sur les opérations, telles que les émissions, les introductions en bourse ou les fusions acquisitions. S'y ajoute le produit des amendes ou de nos prestations. Il s'agit de ressources privées fondées sur des contributions parafiscales.
Le système fonctionne correctement à condition que les ressources soient pérennes. Le problème, c'est qu'un certain nombre de régulateurs, dont l'AMF, connaissent actuellement des problèmes de financement : du fait de la crise, la fréquentation des marchés diminue, les opérations sont moins nombreuses, et nos ressources déclinent. Nous devons trouver une solution plus stable.