Je ne reviendrai pas sur tous les propos tenus par Noël Mamère, mais je tiens à lui répondre sur un ou deux points, dont le premier est anecdotique.
Monsieur Mamère, si vous n'avez pas pu visiter les centres du Mesnil-Amelot 2 et 3, c'est tout simplement parce que, comme vous l'avez dit, ils sont vides pour le moment et encore en travaux. Mon cabinet n'a pas jugé opportun que vous visitiez des centres de rétention en travaux.
Mon directeur de cabinet et préfet m'a demandé de vous transmettre toutes ses excuses. En effet, lorsque vous avez déclaré que les douches avaient des portes blindées, il n'a pu réprimer un sourire. Je ne l'ai pas pu non plus ; j'en avais le droit, il ne l'avait pas. Excusez-le, il ne le fera plus.
En ce qui concerne votre conclusion, je me demande si vous vous rendez compte, vous qui êtes représentant du pays, de ce que cela signifie de parler du haut de cette tribune de « la France qui pue ».