C'est un droit présent continûment dans tous nos textes fondateurs, de la Déclaration des droits de l'homme de 1789 à la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, en passant par la convention de Genève ou la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme. Nous présenterons de multiples amendements pour les défendre.
Surtout, la politique migratoire de la France doit sortir du champ stérile et insupportable de la polémique, de l'instrumentalisation, de la stigmatisation et de l'opacité.
Les Français y aspirent. Selon le dernier baromètre BVA, 60 % d'entre eux trouvent qu'on exagère beaucoup le problème de l'immigration. Ils ne sont pas dupes de l'instrumentalisation à laquelle vous vous livrez.
Nous avons proposé que la politique migratoire de la France fasse l'objet d'un débat démocratique d'orientation et d'évaluation à l'Assemblée tous les trois ans, en associant en amont tous les acteurs concernés, les collectivités locales qui assurent l'accueil, et les partenaires sociaux puisque vous parlez tant d'immigration et d'emploi. Pourquoi le refusez vous ?