Enfin, me suis-je dit, on voit apparaître une lueur de bon sens, ou en tout cas le début d'une analyse juridique.
Mais, comme votre discours continuait, j'ai tourné les pages de la liasse d'amendements que j'avais dans les mains. Et là, surprise ! M. Goasguen est signataire d'un amendement n° 1 rectifié , qui dit exactement le contraire : il propose d'élargir le champ d'application de la déchéance de nationalité.
Alors, monsieur Goasguen, il faut choisir. Le juriste qui veille en vous s'est dit – et c'était normal – qu'on ne pouvait pas écrire de telles incongruités. Mais le politique, qui finit toujours par l'emporter, a signé un amendement qui dit exactement le contraire.