Cela n'a rien de scandaleux, monsieur Garraud, je rappelle simplement que parmi vous, une quarantaine de parlementaires ont déjà déposé des propositions de loi ayant pour objet de revenir sur l'abolition de la peine de mort – ou du moins de provoquer un débat sur cette question. Je n'invente donc rien, je ne fais pas de procès d'intention. Si ces textes n'existaient pas, je n'en parlerais pas, mais ils existent, ils ont été signés par des parlementaires siégeant sur ces bancs – n'est-ce pas, monsieur Vanneste ?