Dans ce discours récurrent, la perspective de la sanction serait le seul moyen d'arrêter le bras des assassins.
Malheureusement, le nombre d'agressions ne baisse pas quand on annonce l'aggravation des peines encourues. Malheureusement, à ce niveau de crimes et d'horreurs, celui qui tient l'arme n'est pas en train de se demander ce qu'il risque.
Voilà pour le premier point qui, en effet, aurait nécessité un échange avec le ministre de l'intérieur.
Ensuite nous sommes à l'Assemblée nationale, le lieu du débat républicain. Nos échanges sur la nationalité – quelles que soient nos familles politiques, monsieur Raoult – devraient être sereins et construits. Or, nous sommes en train de discuter d'une disposition qui est anticonstitutionnelle.