Je réponds à Jean-Marc Ayrault : c'est lui qui l'a souhaité ; j'étais prêt à ne pas intervenir, c'est lui qui a sollicité mon intervention. C'est bien volontiers que je lui réponds.
Comme plusieurs de ses collègues, il semble attristé que la commission n'ait pas mis en cause la France pour discrimination. Les propos de Viviane Reding qu'il a cités sont faux. J'ai ici la lettre qu'elle a adressée à Brice Hortefeux et à moi-même cet après-midi. Je vous en lis un extrait : « Je prends note que vous assurez que la circulaire du 5 août 2010 n'a eu ni pour objet, ni pour effet de créer une quelconque discrimination. J'observe également avec satisfaction que cette circulaire a été abrogée et remplacée par celle du 13 septembre 2010. »