Mes chers collègues, je suis français, martiniquais – j'aurais pu naître en Guyane ou en Guadeloupe – et je souhaite réagir aux propos que j'ai entendus cet après-midi.
J'ai appris l'histoire de France à l'école à la Martinique, j'ai lu plusieurs fois la Déclaration universelle des droits de l'homme, j'ai appris à aimer la France. Permettez-moi de dire à quel point les propos tenus par certains de mes collègues m'ont peiné. M. Myard a fait dans la redondance : « affreux, affreux » a-t-il dit.