Madame la secrétaire d'État, vous dites compter sur les parlementaires pour rappeler au Gouvernement ses bonnes intentions. Vous pouvez nous faire confiance. Nous, nous faisons confiance au Gouvernement, mais sur le terrain le problème est plus délicat. La stratégie nationale s'adresse naturellement aux acteurs locaux, or il arrive qu'un vote national soit suivi d'un boycott local, ce qui met à mal les stratégies engagées. Il faut que les actions menées sur le terrain puissent être évaluées, et les résultats de cette évaluation rendus publics pour que tout le monde distingue ceux qui parlent environnement et ceux qui le pratiquent. L'Agence de la nature pourrait jouer ce rôle.
Je suis frappé par la façon dont certains élus nationaux appliquent localement ce qu'ils ont voté à Paris. C'est vrai pour le Grenelle, ce sera vrai pour les trames vertes et bleues, et j'appréhende pour l'avenir d'une stratégie qui propose des directions mais ne donne pas de directives.