Monsieur le président, mesdames, messieurs les ministres, mes chers collègues, le projet de loi de financement de la sécurité sociale se caractérise, depuis 2002, par des débats qui parfois n'en finissent pas. D'ailleurs, un ancien vice-président du Conseil d'État avait parlé de loi bavarde.
Je voudrais revenir sur la présentation qui a été faite de ce projet de loi par le conseil des ministres.
Premier enjeu : l'équilibre financier. On nous explique que, faute de l'action conduite, le déficit du régime général serait de 15 milliards d'euros. Fort heureusement, il se trouve en un tournemain réduit à 8,9 milliards d'euros, un détail en somme.