J'avais demandé la parole pour répondre à notre collègue Michel Vergnier, mais je n'ai même pas besoin de le faire car l'intervention que vient de faire Georges Colombier est la meilleure réponse : ce n'est pas en fonction de nos antériorités personnelles, monsieur Vergnier, que nous sommes sensibles ou non à la question des carrières longues, nous l'avons démontré.
Vous siégiez dans la majorité avant que je n'arrive dans cette assemblée, monsieur Vergnier. Pendant les cinq années où vous avez été majoritaires, le groupe communiste n'a cessé de vous demander, à vous socialistes, de prendre en compte les carrières longues, de prendre en compte les problèmes de ceux qui avaient commencé à travailler par la filière de l'apprentissage à quatorze, quinze ou seize ans. Mais c'est nous qui avons pris des mesures dans la réforme Fillon.