J'étais présent en 2003 lorsque la réforme Fillon a été discutée. Je ne reviens pas sur les nombreux engagements du ministre du travail et des affaires sociales de l'époque – ils ont été évoqués la semaine dernière. Mais l'un d'eux, très clair, tout à fait formel, portait sur la pénibilité, et il montre l'échec de cette réforme. On nous promettait une négociation et la conclusion d'un accord avec les partenaires sociaux. Tout devait être réglé dans les trois ans : on sait ce qu'il en est…
Les organisations syndicales éprouvent à l'égard de vos discours une très grande méfiance. L'expérience les a échaudés !
Ségolène Royal disait l'autre soir à la télévision qu'on n'entendait pas beaucoup le MEDEF ces jours-ci. Mais, ajoutait-elle, c'est pour une bonne raison : le Gouvernement parle pour le MEDEF ; c'est le projet du MEDEF. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)