Je ne vais pas vous redire, monsieur le ministre, toutes mes positions sur votre pseudo-prise en charge de la pénibilité… (Rires sur les bancs du groupe UMP.) À moins, bien sûr, que vous n'insistiez ! (Sourires sur les bancs du groupe SRC.)
Je pourrais donc en remettre une couche, mais vous les connaissez. La position socialiste a été une nouvelle fois clairement définie par Marisol Touraine et tous nos camarades ici présents. Nous ne sommes pas pour une liste de métiers, mais nous sommes encore moins pour votre solution, très individuelle et fondée uniquement sur l'incapacité et la maladie.
Si j'ai demandé à nouveau la parole, c'est parce que, tout à l'heure, notre collègue M. Issindou, dont vous savez à quel point il est remarquable, a montré une nouvelle fois combien nous avions affaire à un Gouvernement et à une majorité de mensonges ; ce sont des menteurs, des Pinocchios avec des nez qui s'allongent. (Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
À propos de mensonge, je vois que le ministre s'enfuit ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Ce matin même à la télévision, Jean-François Copé – qui dispose, je crois, d'une certaine influence au sein de la majorité – bafouillait, s'enlisait, se noyait en prétendant que les dispositions sur la pénibilité prenaient en compte les métiers. Quelques heures après, dans l'hémicycle, le ministre disait le contraire – mais je le vois revenir. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)