Il s'agit d'un rappel au règlement sur la base de l'article 58 du règlement.
C'est la première fois que je vois un ministre du travail demander à plusieurs reprises la parole pour répondre à l'opposition et à la majorité, et un président de l'Assemblée nationale la lui refuser.
Je le regrette d'autant plus que nous n'ayons pas pu entendre les explications du ministre selon lequel la question du travail est une question centrale. Cela est particulièrement vrai aujourd'hui pour la majorité car elle a, tout comme le Président de la République, un problème avec le travail. (Protestations sur plusieurs bancs du groupe UMP.)
En effet ce dernier avait placé la question du travail au coeur de sa campagne présidentielle pour finalement échouer sur tous les terrains, celui de l'emploi comme celui de la revalorisation des salaires. (Mêmes mouvements.)
Aujourd'hui, étant donné les limites dans lequel il encadre le dispositif que vous nous présentez, il échouera sur la pénibilité. Nous y reviendrons, mais il est regrettable que le ministre n'ait pas eu au moins la chance de s'expliquer, même si c'est pour justifier un projet indéfendable.